En décembre 1986 les chefs d’Etat de la Communauté Européenne ont demandé à la Commission et au Conseil de faire un effort particulier pour amener l’Europe à lancer un service de radiocommunication cellulaire dans les années 1990.
Le 7 septembre 1987 un protocole d’accord sur la mise en oeuvre en 1991 d’un tel service pan-européen de télécommunication avec les mobiles, cellulaire, numérique, à 900 Mhz, a été signé à Copenhague par 13 pays membres de la CEPT. Dans la suite cet accord (Memorandum of Understanding) a été communément désigné comme MoU.
L’Allemagne présidait l’association des signataires du MoU pendant les six premiers mois après la signature.
Références
- MOU-GSM.pdf : protocole d’accord entre les signataires prenant l’engagement de mettre en oeuvre en 1991 un service pubkic de télécommunications avec les mobiles, cellulaire, numérique, à 900 MHz, comprenant un service itinérant international complet.
Un deuxième service de radiotéléphonie, appelé ATF-2, a été introduit en 1985 au Luxembourg. Il couvrait la région du Benelux et il n’était pas compatible avec le premier système. Basé sur la norme NMT (Nordic Mobile Telephone) exploitée dans la bande de fréquences 450 MHz, le réseau utilisait au début un seul commutateur commun exploité par les PTT néerlandaise à Rotterdam. Un deuxième commutateur a été installé dans la suite à Bruxelles. Il était possible d’appeler un abonné sans connaître sa localisation.
Le premier service de radiotéléphonie mobile terrestre au Luxembourg a été lancé en 1974. Les équipements de radiotéléphonie étaient volumineux et ils étaient généralement installés à bord d’une voiture. Les prix d’acquisition d’un radiotéléphone dépassaient le plus souvent ceux de la voiture. Le service faisait partie du réseau allemand ÖbL-B. Outre l’Allemagne, le système couvrait l’Autriche et les Pays-Bas. Pour appeler un abonné mobile on devait connaître sa position géographique approximative.
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